Et à la réception de la nouvelle cloche à vide électrique plus performante, nous avons dû changer de protocole à l'aide de Mme Helme-Guizon.
Expérience
sous la cloche à vide n°2
Pour nos
expériences, nous avons vu avec Mme Helme-Guizon pourquoi ça ne fonctionnait
pas.
Tout
d'abord, elle nous a dit que notre sang n'avait pas subi une pression assez
grande pour obtenir un résultat concluant. Nous avons dû la refaire à une pression la
plus élevée possible pour voir la couleur du sang devenir plus sombre.
De plus,
elle nous a rappelé qu'il y a deux types d'hémoglobines dans le sang.
Une
hémoglobine oxygénée a une couleur assez rouge vif et une hémoglobine
désoxygénée possède une couleur rouge plus foncée.
Nous
espérions avec notre expérience, sur la même surface totale (= surface qui n'a
pas perdu d'hémoglobines), une différence entre la courbe du spectre
d’absorption témoin et celle test. Sur la courbe test nous aurions dû avoir un
des deux pics plus grand que l’autre, cela aurait expliqué la désoxygénation
du sang. Et nous aurions pu le montrer quantitativement.
Pour notre
nouvelle expérience, dans la cloche à vide, nous utiliserons des bougies avec
notre cuve de sang dilué, tous les effets vont s’additionner pour avoir dans
notre sang moins d’hémoglobines oxygénées. La bougie consomme de l’oxygène,
produit du CO2, est acide et chauffe, toutes les conditions sont réunies pour
favoriser le passage de la forme oxygénée à la forme désoxygénée.
Normalement
sur notre spectre d’absorption de notre cuve TEST, il y aura un décalage au
niveau des pics des hémoglobines (un plus grand et donc l’autre plus petit), ainsi on pourra prouver quantitativement que le sang a des hémoglobines
désoxygénées.
Protocole
2
Matériel :
Le sang
dilué
Micropipette
et ses cônes pour prélever 20um de sang
Pipette
jaugée de 10mL
5 béchers
de 50mL pour les dilutions
Agitateur
en verre
Spectrophotomètre
+ ordinateur relié
Cuves
spectrophotométriques
Cloche à
vide électrique
Manomètre
Parafilm
Protocole :
avant toutes manipulations porter une blouse et
mettre des gants
Dans une
autre cuve spectrométrique, faire le "blanc", c’est à dire remplir une cuve de
sérum physiologique.
Mettre dans
le spectrophotomètre, la cuve spectrométrique de "blanc" et actionner
« l’atelier scientifique » sur l’ordinateur.
Verser dans
deux cuves spectrométriques le sang dilué. Il faut faire deux cuves, une
pour le TEMOIN (sans pression), une pour le TEST ( avec pression).
Faire
ensuite le spectre d’absorption de la cuve contenant le sang TEMOIN sur
l’ordinateur, et observer.
Placer la
cuve TEST sous la cloche à vide, ajouter une bougie et mettre le manomètre.
Faire le
vide dans la cloche à la plus grande pression possible.
Exercer une
pression jusqu’au changement de couleur.
Remettre à
pression atmosphérique dans la cloche, afin de pouvoir l’ouvrir et de placer
immédiatement un parafilm sur le haut de la cuve.
Placer la
cuve dans le spectrophotomètre et observer le spectre d’absorption sur
l’ordinateur.
Recommencer
si besoin.
Expérience
Courbe rouge, TEMOIN 0min.
Courbe jaune, TEST 45min après (à 334 hPa).
Courbe rose, TEST, sang resté 15min sous la cloche (à 80 hPa).
Courbe bleue, sang resté 1min à pression maximale de la cloche (à 50 hPa).
Ce graphique montre 4 tests dont la cuve TEMOIN qui nous servira de
référent. Les deux courbes bleue et rose se situent au dessus de notre courbe TEMOIN, et la courbe jaune se trouve en dessous de la courbe TEMOIN.
La pression maximale correspond à la pression à partir de laquelle le
sang se met à bouillir (aucune chaleur n'est émise), la courbe bleue n’est donc pas exploitable, car notre
sang ne bout pas dans nos veines.
On ne peut rien déduire de nos courbes, si notre expérience avait été
concluante alors les courbes d'absorption se seraient trouvées au-dessus de la
courbe rouge du TEMOIN.
On aurait dû voir sur les courbes rose et jaune, une diminution au niveau du
pic des hémoglobines oxygénées et une augmentation du pic des hémoglobines
désoxygénées.
CONCLUSION
Pour nos
dernières expériences, nous avons discuté avec Mme Helme-Guizon. Nous en avons
conclu que nos résultats ne sont pas exploitables, même si toutes les
conditions nécessaires étaient réunies pour faire passer le sang à la forme
désoxygénée , cela n'a pas fonctionné.
L'expérience
n'est peut-être pas concluante à cause du sang utilisé, notre sang a peut-être
plus ou moins d'hémoglobines dans notre cuve cela fausse donc peut-être nos
résultats et les rend inutilisables.
CONCLUSION TOTALITÉ DES EXPÉRIENCES
Au fil des séances nous avons beaucoup appris sur la manipulation du
matériel, comme sur le spectrophotomètre, la cloche à vide, les micro-pipettes,
le manomètre ainsi que de nombreuses connaissances sur le sujet.
Toutes ces
séances n’ont été ni inutile ni une perte de temps.