Profondeur


Avant d'étudier les risques en profondeur cliquez ici pour voir nos expériences, cela permet d'introduire la notion de profondeur.

Suite à notre entretien avec le Dr Souday et à nos recherches, nous pouvons vous exposer les risques encourus par l'homme lorsqu'il subit en pression en profondeur.

Les accidents barotraumatiques :

➧ Il existe des accidents sur l’équilibre de l’oreille interne qui donnent des vertiges et des nausées
➧ Les accidents sur le système nerveux donnent des AVC (accidents vasculaires cérébraux), cela pouvant entraîner des paralysies (d'un coté du corps, ou le corps entier) ou un coma
➧ Les accidents de la moelle épinière peuvent donner une tétraplégie ou une paralysie
➧ Et d'autres accidents comme les accidents cutanés (qui grattent comme des puces). Des accidents sur les articulations qui entraînent des douleurs articulaires, ou des tendinites ou l’œdème pulmonaire (bulle de liquide sécrétée par le poumon lui même), qui est un essoufflement (les plongeurs se mettent à tousser violemment).


Les oreilles

A la descente, la pression augmente et agit sur le tympan pouvant aller jusqu’à la rupture de cette membrane, si on n’équilibre pas la pression. Une douleur intense est ressentie.




Les sinus

Les sinus sont des cavités osseuses qui sont reliées par des fins canaux aux fosses nasales. En cas d’obstructions de ces fins canaux, l’équilibre des pressions ne peut  être obtenu  et une douleur apparaît. 




Le plaquage de masque

A la descente, la pression augmente, et il se créé une différence de pression de part et d’autre du masque, écrasant le masque contre le visage (effet ventouse). Cela peut entraîner des lésions oculaires et nasales (saignement de nez, des yeux) si aucune action n’est entreprise. 





La surpression

L’air sous pression que l’on respire se dilate pendant la remontée et risque de léser (blesser) les alvéoles pulmonaires si on ne laisse pas l’air s’échapper suffisamment ou si l'on bloque la respiration.



Ce phénomène est très important pour les plongeurs : nous respirons de l'air comprimé, pendant la remontée, cet air va se détendre et augmenter en volume. Si on bloque sa respiration pendant la remontée, l'air contenu dans les poumons va les distendre jusqu'au point de rupture des tissus. Cet accident très grave s'appelle la "surpression pulmonaire" et peut être évité facilement : ne jamais bloquer sa respiration lors de la remontée (même en piscine).



Les accidents biochimiques :

➧ Les personnes peuvent avoir un ralentissement du système nerveux (baisse des facultés intellectuelles et lenteur de raisonnement), et elles ne se rendent pas compte de ce qu’elles font, elles peuvent donc se noyer.
➧ La crise d’épilepsie est une crise marquée par des convulsions puis entraînant une noyade car le plongeur, inconscient lâche l’embout par lequel il respire.
➧ La Narcose, appelée aussi l'ivresse des profondeurs, apporte une sensation de bien-être, d'excitation ou même d'angoisse, elle fait oublier où nous nous trouvons et nous rend inconscient de nos gestes (descendre encore plus profond, retirer son masque, incapacité du plongeur à analyser les situations).


Les accidents de décompression :

Au CHU d’Angers (Centre Hospitalier Universitaire) dans le service de réanimation et médecine hyperbare, le Dr Souday prend en charge des patients victimes d’AVC ayant des bulles de gaz dans l’organisme. Ces patients sont victime d'un AVC lié, dans le cas de la plongée, à une bulle d’azote qui n’a pas la possibilité de bouger et de migrer dans le système vasculaire et qui bloque donc la possibilité au sang de circuler. A la différence des autres AVC qui sont dus à un caillot de sang qui bloque un vaisseau sanguin.
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